
Pour investir en Bourse, on doit posséder un surplus de liquidités. Une mauvaise gestion de son budget annuel, une mauvaise utilisation de sa carte de crédit et une hypothèque difficile à rembourser sont autant de facteurs qui peuvent vous empêcher d'investir. Selon Louise Brosseau, co-fondatrice de goFinja, une entreprise qui aide ses clients à réaliser des plans d'actions financiers personnalisés, il existe trois pièges à éviter, pour commencer à investir.
Couper la carte de crédit pour mieux investir
Cela n'est pas nouveau. Votre carte de crédit peut, si elle est mal gérer, devenir l'ennemi numéro un de vos finances personnelles. Le plus gros problème de la carte de crédit est qu'elle «déconnecte les individus de leur ressources financières» explique Louise Brosseau. Dans le cas de couples avec des enfants, où chacun des concubins possède une ou plusieurs cartes de crédits, il est difficile pour certains de suivre leurs dépenses. De plus, le fait d'acheter maintenant et de payer plus tard, empêche de garder ce lien avec vos ressources financières.
La carte de crédit peut être un réel piège et vous mettre dans une mauvaise posture financière très rapidement. Le problème est que l'on est poussé à l'utiliser. Le «credit score» vous oblige à l'utiliser, mais fait-le avec précautions.
Épargne et plaisirs coupables
«Il a d'ailleurs été prouvé scientifiquement que le cerveau est encore programmé pour maximiser la récompense dans le moment présent», explique Louise Brosseau. C'est pour cela qu'il est difficile pour certains de contrôler leurs dépenses avec leur carte de crédit.
Louise Brosseau préconise donc «se piéger soit-même» en évitant donc de céder à ces pulsions. En effet, selon une étude de Retraite Québec, seulement 20% de la population est assez stressée financièrement, pour être capable de se raisonner et prévoir pour le futur. Sachant cela, la meilleure des solutions est encore de faire un budget mensuel. Tout le monde aurait ainsi intérêt à faire un budget et à allouer des montants d'argent précis aux charges fixes, aux charges variables et aux investissements. Cela vous peut vous permettre d'épargner pour la retraite dans un REER, pour cotiser dans un REEE pour les études d'un enfant, ou pour la réalisation d'un projet comme l'achat ou la rénovation d'une maison, etc.
Procrastination financière
Le troisième piège est de repousser à plus tard la tâche rébarbative de vous occuper de vos finances. Beaucoup de gens trouvent des excuses: ils ne connaissent pas bien le domaine de la finance; ils ne savent pas où et comment investir. Leur comportement est passif. Ceux qui ne prennent pas le temps de gérer leur argent ont le réflexe de déléguer cette tâche. Mais comme le souligne Louise Brosseau, «qui est mieux placé qu'un individu pour gérer ses finances et ses investissements que lui même ? Qui à autant à cœur ses intérêts, à part lui ?» la réponse est: personne. C'est pour cela qu'il est important de surveiller de près vos comptes de banque et d'investissement.
À propos de Paul Pontillon
En charge de la stratégie de contenu de Hardbacon, Paul a construit son expérience auprès des start-ups. Diplomé d'une maitrise en Marketing Stratégique, il est également en charge du marketing opérationnel et de l'analyse de données.
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