
J’ai fondé Hardbacon en juin avec une mission claire. Celle de démocratiser l’accès à notre système financier, de sorte que tout le monde puisse utiliser le véhicule de l’investissement pour parvenir à ses objectifs. Que ce soit changer le monde, accumuler un petit coussin qui garantit à son détenteur une certaine liberté (du «fuck you money») ou acheter des biens matériels. Ou économiser pour la retraite, mais franchement, je m’endors chaque fois que j’entends le mot «retraite».
La bonne nouvelle est que la barrière à l’entrée pour les petits investisseurs a baissé de manière drastique. La plupart des courtiers à escompte ont baissé le montant minimum requis pour ouvrir un compte à 1 000$ ou moins, tandis que la plupart des robots-conseillers n’ont pas fixé de plancher pour ouvrir un compte. Ce qui veut dire que vous pourriez commencer à investir avec une grosse piastre.
La mauvaise nouvelle est que les petits investisseurs doivent faire très attention aux frais plus ou moins cachés. Le plus pernicieux sont les frais de tenue de compte, souvent appelée frais d’inactivité, qui existent sous une forme ou une autre chez la grande majorité des courtiers à escompte.
En gros, ces frais pénalisent les investisseurs s’ils n’effectuent pas assez de transactions ou s’ils n’ont pas assez d’argent dans leur compte. Si je les considère aussi pernicieux, c’est que l’existence même de ces frais envoient un message complètement erroné aux investisseurs. Ils laissent entendre que si un investisseur n’effectue pas un minimum de transactions durant l’année, il n’est pas à son affaire. Or, c’est le contraire. En fait, c’est parce qu’ils multiplient les transactions inutilement qu’un grand nombre d’investisseurs perdent de l’argent même lorsque le marché affiche un rendement positif.
Je vais arrêter ici ma diatribe contre les frais de tenue de compte. J’y reviendrai plus tard. Ce qui importe est que vous compreniez la première étape du plan de Hardbacon. Cette première étape repose sur le lancement de nos comparateurs de courtiers à escompte et de robots-conseillers et sur la publication de contenus.
Ces comparateurs ont été conçus de manière à permettre aux investisseurs de déterminer en quelques minutes vers quelle plateforme ils devraient se tourner pour payer moins de frais et en obtenir plus pour leur argent. Bref, l’objectif était de rendre leurs offres de services respectives plus transparentes.
Puisque c’est notre mission de rendre l’industrie de la finance plus transparente, il va sans dire que Hardbacon doit faire figure d’exemple. Contrairement au reste de l’industrie, nous allons toujours vous dire comment on fait de l’argent avec vous. C’est d’ailleurs l’un des points centraux du manifeste de Hardbacon.
Aujourd’hui, nous visons à générer des revenus en signant des ententes avec les plateformes de courtages et de robots-conseillers, qui pourront proposer des offres promotionnelles directement sur notre site. C’est du gagnant-gagnant. Nos utilisateurs bénéficieront de ces offres promotionnelles et nous, d’une commission.
Pour l’instant, nous n’avons une seule entente avec Wealthsimple, grâce à laquelle vous pourriez obtenir 50$ en ouvrant un compte non enregistré avec eux. Et oui, nous ferons de l’argent avec vous si vous ouvrez un compte en suivant le lien ci-dessus. Avant de le faire, par contre, je vous invite à prendre le temps de comparer l’offre de Wealthsimple à celle des autres robots canadiens.
Outre les comparateurs, le présent site héberge aussi du contenu sur l’investissement et les finances personnelles. Certains, comme celui de Ceilidh sur le pourquoi de l’investissement, s’adressent à des gens qui ne connaissent rien au monde de l’investissement. D’autres, comme les suggestions de lecture de Stéphane et la montée de lait de Frédéric contre les fonds mutuels, sont destinés aux débutants, mais sont assez informatifs pour être intéressants pour des experts. En tout cas, j’ai appris plusieurs choses en les lisant.
Le site de Hardbacon est une version bêta et devrait s’améliorer de jour en jour à partir d’aujourd’hui. D’ailleurs, si vous voyez quoi que ce soit qui pourrait être amélioré, écrivez-moi un courriel sans attendre. Cependant, n’allez pas croire que notre plan pour démocratiser l’accès au système financier partout dans le monde se limite à des comparateurs et à du contenu intéressant (et surtout transparent!) sur l’investissement.
Ce n’est que la première étape. D’autres produits suivront. Nous n’arrêterons que lorsque tout le monde pourra bénéficier du système financier.
À propos de Julien Brault
Julien a cofondé Hardbacon pour aider les Canadiens à prendre de meilleures décisions en matière d’investissement. Depuis, il a levé plus de deux millions de dollars et conclu des partenariats stratégiques avec des institutions financières de partout au pays. Avant de lancer Hardbacon, Julien a partagé sa passion pour les finances personnelles et la Bourse en tant que journaliste économique pour Les Affaires.
Julien gère son portefeuille d’actions par l’entremise du courtier en ligne Banque Nationale Courtage Direct. Il utilise une carte de crédit Mastercard™ prépayée KOHO pour faire ses achats en ligne, et utilise Borrowell pour suivre sa cote de crédit. Julien a aussi un compte d’épargne à intérêts élevés Tangerine.
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